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A-B
Les acides gras à chaîne courte sont des molécules de 6 atomes de carbone maximum, produites par certaines bactéries du microbiote intestinal dans le côlon. Ces métabolites microbiens sont issus de la fermentation de glucides complexes, les fibres, n’ayant pu être digérées et assimilées.
Ce sont des microorganismes vivants, unicellulaires, appartenant à l’empire des procaryotes : les bactéries ne possèdent donc pas de noyau.
Le matériel génétique bactérien, constitué d’ADN, se trouve sous la forme d’un chromosome unique et éventuellement, de plasmides.
C-D
Manger est un acte universel, quotidien et essentiel à la survie de l’homme. Les aliments que nous ingérons contiennent des nutriments, indispensables au bon fonctionnement de notre corps. C’est au cours de la digestion que les grosses molécules apportées par notre alimentation sont dégradées dans le tube digestif en nutriments, qui passeront dans le sang afin d’être utilisés par les cellules de notre organisme.
Le microbiote intestinal est un écosystème en équilibre qui s’autorégule en permanence. Sous la menace d’agressions, l’équilibre entre les différentes flores de l’intestin peut se rompre. Ce déséquilibre du microbiote est alors introduit par le terme de dysbiose, par opposition à la normobiose.
E-F-G-H
Les entérotypes permettent de classer les individus en fonction de leurs bactéries intestinales.
Les espèces bactériennes abritées au sein du tractus digestif sont combinées et réparties de façon unique chez chaque être humain. Ainsi chaque personne possède un microbiote qui lui est propre.
Holobionte… Un terme mystérieux qui pourtant, émerge depuis une dizaine d’années. Quelle est sa signification ?
Humains, animaux, plantes…. Nous avons tous un point commun : une grande diversité de micro-organismes (bactéries, levures, virus, champignons…) nous composent. Nous ne sommes « Jamais seul » comme l’exprime Marc-André Selosse dans son ouvrage du même nom : les organismes issus de l’évolution du vivant ont toujours composé avec les microbes.
I-J-K-L-M
Vous connaissez déjà le microbiote, cet organe à part entière faisant l’objet de nombreuses recherches, impliqué dans plusieurs phénomènes santé. Mais avez-vous déjà entendu parler du microbiome ? Comment le définir ? En quoi est-il différent du microbiote ?
Le microbiome fait quant à lui référence à la somme de l’ensemble des organismes microbiens, associé à la totalité de leurs gènes évoluant dans un environnement particulier.
Le microbiote intestinal, anciennement appelé flore intestinale, est un organe à part entière qui participe à notre santé et notre bien-être. Il se compose d’un écosystème complexe et diversifié de microorganismes qui résident à la surface des muqueuses intestinales : des bactéries principalement, mais aussi des levures et des virus.
N-O-P
Ce n’est que récemment, en 2013, que le terme « psychobiotique » voit le jour. Ses créateurs, le Professeur Ted Dinan, psychiatre clinicien, et le Professeur John Cryan, neuro-scientifique les définissent comme « un organisme vivant qui, lorsqu’il est ingéré en quantité adéquate, produit un bénéfice pour la santé chez les patients souffrant de maladies psychiatriques ». À cette époque, ils n’appliquaient la définition qu’à un sous-ensemble de probiotiques.
La définition des parabiotiques est de ce fait proche de celle des probiotiques selon l’OMS et le FAO. Seules quelques modifications ont été apportées. Ce sont donc des « cellules microbiennes inactivées (non viables) qui, lorsqu’elles sont administrées en quantités suffisantes, confèrent des avantages aux consommateurs ».
Après les Probiotiques, les Prébiotiques, les Symbiotiques… voici les Postbiotiques.
Les postbiotiques signifient « après le probiotique ». Ce sont des dérivés du processus de fermentation se produisant lorsque les prébiotiques nourrissent les probiotiques au sein de nos intestins. Concrètement, il s’agit de métabolites sécrétés par les bactéries vivantes ou libérés après lyse bactérienne.
Les prébiotiques sont des fibres non-digestibles issues de notre régime alimentaire, dont le but est de stimuler de façon sélective les bactéries bénéfiques composant notre microbiote intestinal.
Il s’agit principalement d’hydrates de carbones (autrement dit, de sucres) à chaînes courtes. Après ingestion, les prébiotiques traversent le tube digestif jusqu’à atteindre le côlon, où ils ne seront pas digérés. Ils servent alors de substrat aux « bonnes » bactéries, qui les fermentent pour les transformer en acides gras à chaînes courtes comme le butyrate, l’acétate, le lactate ou le propionate.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les probiotiques sont définis comme étant des microorganismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante, ont des effets bénéfiques sur la santé.
Ce sont des microorganismes, représentés par les bactéries et les levures, qui agissent sur l’équilibre, l’intégrité et la diversité du microbiote, notamment en cas de dysbiose.
Q-R-S
QPS est un sigle anglais définissant le concept de présomption d’innocuité reconnue. Elle sert d’outil pour identifier rapidement les risques relatifs à l’utilisation d’un microorganisme donné. Généralement, les bactéries lactiques considérées comme probiotiques possèdent ce statut.
Nous avons déjà abordé à de multiples reprises le sujet des probiotiques et des prébiotiques. Mais savez-vous ce que signifie le terme Symbiotiques ?
Les symbiotiques correspondent à l’alliance des deux. C’est-à-dire qu’il s’agit d’un produit associant à la fois un ou des probiotiques avec un ou plusieurs prébiotiques.
T-U-V-W-X-Y-Z
UFC pour Unité Formant Colonie (ou CFU pour Colony Forming Unit), est l’unité permettant de dénombrer le nombre de bactéries vivantes, donnant chacune naissance à une colonie dans l’échantillon testé. Cette quantité est la valeur issue de l’analyse microbiologique de viabilité.
La muqueuse intestinale sert de barrière grâce aux jonctions serrées qui permettent un passage sélectif des molécules.
Cependant, certains facteurs peuvent toucher son intégrité et modifier l’étanchéité de celle-ci. En effet, les entérocytes vont sécréter une protéine appelée zonuline, responsable de l’écartement des jonctions serrées.