Les prébiotiques sont des fibres non-digestibles issues de notre régime alimentaire, dont le but est de stimuler de façon sélective les bactéries bénéfiques composant notre microbiote intestinal.

Il s’agit principalement d’hydrates de carbones (autrement dit, de sucres) à chaînes courtes. Après ingestion, les prébiotiques traversent le tube digestif jusqu’à atteindre le côlon, où ils ne seront pas digérés. Ils servent alors de substrat aux « bonnes » bactéries, qui les fermentent pour les transformer en acides gras à chaînes courtes comme le butyrate, l’acétate, le lactate ou le propionate.

L’inuline et les fructooligosaccharides (ou FOS) sont les prébiotiques les plus représentés au niveau quantité dans notre alimentation. On les retrouve dans certains fruits et légumes (bananes, endives, chicorée…), et dans certaines céréales (blé, seigle…). Il existe cependant d’autres types de prébiotiques, comme les galactooligosaccharides, composant par exemple le lait maternel.

Leur consommation apporte de nombreux bienfaits sur la santé. Les prébiotiques stimulent notamment la prolifération bactérienne, principalement les Bifidobactéries qui sont essentielles au maintien de notre santé. On dit alors qu’ils ont un effet bifidogène. Ils augmentent également le poids des selles et assurent une meilleure consistance de celles-ci. Il est également possible de leur accorder d’autres avantages comme une absorption améliorée du calcium, un effet prophylactique contre les allergies ou le diabète, une protection contre les infections gastro-intestinales…

Attention ! Ne pas confondre « prébiotiques » et « probiotiques » ! Les probiotiques sont des microorganismes ayant des bénéfices sur la santé tandis que les prébiotiques constituent leur « nourriture », leur permettant une croissance optimale.

LC

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