Quels sont les différents troubles concernés et les liens avec le microbiote intestinal ?
Parmi eux, les troubles de l’humeur, le stress, l’anxiété, l’angoisse, la dépression… mais également l’autisme, la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer entre autres.
Stress, anxiété, angoisse, etc… sont autant de désordres émotionnels dégradant la qualité de vie des personnes concernées. Considérés comme les maux du XXIe siècle, ces phénomènes physiologiques naturels à l’origine, peuvent prendre un caractère chronique, excessif, et devenir pathologiques.
La maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson sont des maladies neurodégénératives parmi les plus répandues, touchant majoritairement les séniors. La maladie de Parkinson se traduit par une destruction lente et progressive des neurones entrainant notamment des troubles de la coordination des mouvements, tandis que la maladie d’Alzheimer se caractérise par le développement d’une démence progressive associée à une perte des performances cognitives. L’autisme est également un dysfonctionnement neurologique faisant référence aux troubles envahissants du développement, également appelés troubles du spectre autistique.
Il se manifeste par des altérations des interactions sociales, des problèmes de communication et des troubles du comportement.
Il a été mis en évidence que le stress ou l’angoisse joue un rôle sur l’état de notre ventre mais l’impact du SNE sur le cerveau a longtemps été sous estimé alors qu’il est aujourd’hui vérifié que notre ventre agit bien sur notre état émotionnel. Anxiété, dépression, autisme, humeur… le microbiote intestinal régule les réponses neuroendocriniennes et émotionnelles ce qui laisse penser qu’un déséquilibre du microbiote, nommé dysbiose, puisse être un point de départ à la physiopathologie des troubles du comportement.
Il a été constaté, chez les personnes atteintes de stress, d’anxiété, de schizophrénie, d’autisme ou encore de la maladie de Parkinson, une modification du microbiote intestinal, anciennement appelée flore intestinale, pouvant conduire à une altération de la barrière épithéliale.
Comment l’intestin communique-t-il avec le cerveau ?
Une communication bidirectionnelle !
Quelles répercussions peuvent avoir les probiotiques sur l’état émotionnel ?
Les probiotiques agissent sur le maintien d’un microbiote intestinal équilibré et sain, renforçant l’effet barrière de la muqueuse intestinale.
La supplémentation en certains probiotiques a montré une incidence bénéfique sur les symptômes de la dépression et de l’anxiété. Il a également été mis en évidence que cette supplémentation permettrait une diminution de certains symptômes digestifs chez des patients atteints de schizophrénie ou d’autisme.
Les probiotiques ont un effet significatif sur la chimie du cerveau, ils modulent les signaux régulateurs de l’humeur et du comportement.
Consommer des probiotiques de qualité, contribue donc à entretenir la santé de nos intestins mais participe aussi à soutenir notre bien-être émotionnel.