Qu’est-ce que l’inflammation ?
En réponse à une grande variété de lésions des tissus produites par des agents chimiques, physiques ou microbiens, la réponse inflammatoire s’installe normalement pour défendre notre organisme. L’inflammation, constituée d’un réseau complexe d’interactions cellulaires et moléculaires, vise à faciliter le retour de l’équilibre physiologique et à réparer les tissus. Elle peut alors soit être locale (concerne quelques cellules) soit systémique (généralisée dans l’organisme).
L’inflammation est généralement considérée comme bénéfique. Lorsqu’elle est destinée à défendre l’organisme contre une agression et à réparer, par la suite, le tissu lésé, il s’agit d’une réponse inflammatoire normale de notre corps. Dans ce cas-là, il s’agit d’une inflammation aigüe.
Cependant, si l’inflammation perdure dans le temps, elle devient néfaste du fait de l’agressivité de l’agent pathogène, de sa persistance, du siège de l’inflammation, par anomalie des régulations du processus inflammatoire ou encore par anomalie qualitative ou quantitative des cellules intervenant dans la réponse inflammatoire. L’inflammation devient alors chronique.
Qu’est-ce que l’inflammation ?
En réponse à une grande variété de lésions des tissus produites par des agents chimiques, physiques ou microbiens, la réponse inflammatoire s’installe normalement pour défendre notre organisme. L’inflammation, constituée d’un réseau complexe d’interactions cellulaires et moléculaires, vise à faciliter le retour de l’équilibre physiologique et à réparer les tissus. Elle peut alors soit être locale (concerne quelques cellules) soit systémique (généralisée dans l’organisme).
L’inflammation est généralement considérée comme bénéfique. Lorsqu’elle est destinée à défendre l’organisme contre une agression et à réparer, par la suite, le tissu lésé, il s’agit d’une réponse inflammatoire normale de notre corps. Dans ce cas-là, il s’agit d’une inflammation aigüe.
Cependant, si l’inflammation perdure dans le temps, elle devient néfaste du fait de l’agressivité de l’agent pathogène, de sa persistance, du siège de l’inflammation, par anomalie des régulations du processus inflammatoire ou encore par anomalie qualitative ou quantitative des cellules intervenant dans la réponse inflammatoire. L’inflammation devient alors chronique.
Où débute l’inflammation chronique ?
L’intestin est la plus importante surface de contact et d’échange chez l’homme. Il permet le passage de nutriments, mais évite également celui d’éléments indésirables, qu’ils soient d’origine alimentaire, bactérienne, virale ou tout autre élément étranger (médicaments, pesticides, additifs, etc), grâce à différents mécanismes de défense (barrière physique, microbiote intestinal et système immunitaire intestinal).
Cependant, l’intestin peut être altéré par de nombreux facteurs comme le stress chronique, ou des infections à répétition, qui sont responsables de l’écartement des jonctions serrées. La perméabilité intestinale est alors augmentée et l’intestin permet le passage de substances indésirables dans la circulation sanguine.
Ce phénomène est appelé hyperperméabilité intestinale. Une réaction inflammatoire chronique se met alors en place.
La balance cytokinique est un très bon marqueur du statut inflammatoire. Les cytokines (interleukines, TNF-alpha, etc.) sont des protéines, synthétisées en petite quantité par les cellules immunitaires en réponse à un stimulus.
Pro- ou anti-inflammatoires, elles ont un rôle dans l’ensemble des phases de l’inflammation.
C’est la balance entre les cytokines pro- et anti-inflammatoires qui va gérer localement l’intensité et la durée de la réaction inflammatoire.
Qu’est-ce que l’hyperméabilité intestinale ?
Comment limiter l’inflammation grâce aux probiotiques ?
Par le rééquilibre du microbiote intestinal (anciennement appelé flore intestinale), les probiotiques renforcent l’effet barrière de la muqueuse intestinale en maintenant son intégrité.
Ils vont aider à protéger l’organisme de l’inflammation en limitant la propagation des agents néfastes :
Les probiotiques peuvent agir sur l’équilibre de cette balance cytokinique car ils présentent des propriétés anti-inflammatoires.
En effet, ils ont la capacité de réguler le profil des médiateurs impliqués dans l’inflammation :
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